5 erreurs à ne pas faire avec vos publicités – spécial règles publicitaires

par | 11 Juil 2022 | Publicité Facebook / Instagram | 0 commentaires

5 erreurs à ne pas faire avec vos publicités – spécial règles publicitaires

Pas vu pas pris ! C’est une expression qui nous suit tout au long de notre vie. Très honnêtement, qui n’a jamais enfreint la loi, ou les règles de notre société ? Avec la publicité Meta, c’est pareil.

Il y a des règles, des bonnes pratiques à respecter. Les enfreindre, ça peut passer sans problème (parfois). Mais ! Si on tire un peu trop sur la corde et qu’on ne respecte pas ces règles, il y a un grand risque derrière.

Chaque publicité, sans exception, est examinée par une machine, le délai de traitement d’une publicité est de plus ou moins 24 heures. Si une publicité est rejetée, il est possible de demander son réexamen. Cependant, cela représente une vraie perte de temps, il est donc important de lancer sa publicité, en s’assurant que l’on a, au maximum, respecté ces règles en amont.

De plus, la violation des conditions générales et politiques Meta peut engendrer des sanctions importantes, notamment la désactivation du compte publicitaire, des Pages, du Business Manager, voire du compte Meta. Dans ce cas, c’est un peu la catastrophe… C’est alors, de l’argent perdu et une stratégie totale à revoir.

Alors, je ne dis pas qu’il faut toujours être de bon petits soldats, on est tous pareils, parfois on a envie de sortir du rang. Mais mon conseil c‘est tout de même de faire attention aux règles publicitaires instaurées par Meta. En ligne, on retrouve le détail des conformités Meta, avec le détail surtout pour ce qui concerne le contenu interdit, le fondamental.

On peut y lire qu’évidemment, il est interdit de promouvoir des produits ou des services illégaux, mais aussi le tabac, des substances dangereuses. Impossible de faire de la publicité pour des armes, des munitions ou pour des produits ou services pour adultes, tout y est détaillé.

Ce qu’il est parfois difficile de comprendre c’est qu’au-delà de ces règles, le refus de la part de Meta est parfois subtil, et ce, en partie parce que l’appréciation se fait par une machine. C’est pourquoi, il y a les règles mais aussi les bonnes pratiques disons. Tu peux voir ta publicité rejetée, alors que tu ne fais pas la promotion d’un contenu interdit, ni même l’abus d’une pratique commerciale douteuse. Tu peux avoir des (mauvaises) surprises. Alors, comme j’aime simplifier les choses, j’ai souhaité résumer ces bonnes pratiques en 5 points ou bien 5 erreurs à éviter si tu ne veux pas voir ta publicité rejetée.

Les mots à bannir

En tout premier lieu, il va falloir faire attention à ce que tu dis. On dit toujours, tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, ici ce serait observer et relire 7 fois (ou moins) sa publicité avant de cliquer sur valider.

Ça peut se compliquer selon ton domaine d’expertise et d’activité. Par exemple, si tu es coach bien-être, tu vas devoir prêter attention aux mots que tu vas choisir.

Meta souhaite prévenir les formes d’abus et veut préserver certains utilisateurs. C’est pourquoi, dans les mots que tu vas devoir bannir il y aura “dépression”, “maladie”, ou des questions comme “vous souhaitez maigrir”, il faut essayer de prendre beaucoup de recul et sortir de son expertise pour se focaliser sur les mots et le sens qu’ils peuvent avoir pour… une machine.

Autre sujet sensible, comme dans les dîners de famille, sur tes publicités Facebook et Instagram, on ne veut pas parler argent. Alors, oublie les mots comme “monnaie”, « cash », « gratuit », et tout simplement “argent”. Pas facile lorsque tu es en lancement d’une offre, ou que tu veux promouvoir ton freebie (offert). Il faudra trouver une alternative.

Meta va aussi nous inciter à rester humble, n’utilise pas d’adjectifs comme “meilleur”, “extraordinaire”, “magique”, etc.

Enfin, et quelque part ici on va remercier monsieur Zuckerberg, sa machine ne va pas aimer si tu places des mots tels que “État”, “sauver”, “pauvre”, “pays”, “région”.

Tu vois où je veux en venir : ces arnaques où l’on doit envoyer de l’argent pour sauver l’humanité… on limite un peu les arnaques avec cette pratique.

Le texte

Ces mots-là donc, on oublie, mais il va bien falloir écrire quelque chose. Donc, après t’être creusé les méninges pour ton vocabulaire tu vas te lancer dans l’écriture de ton texte. Là, c’est des grandes lignes qu’il va falloir suivre (sans jeux de mots).

La conduite numéro une qui surprend toujours, c’est le tutoiement. Autant ici, que sur Instagram, sur Facebook, dans notre communication on y va de bon coeur, autant dans les pubs, tu vas devoir vouvoyer. On voit des publicités utilisant le tutoiement, je ne dis pas le contraire, mais c’est parce qu’elles sont passées à travers les mailles du filet. Alors, il vaut tout de même mieux faire attention.

Autre élément qui peut vexer la machine d’analyse, c’est les gros sabots ! Les incitations lourdes, du genre “clique”, “like”, “commente”, “abonne-toi”, etc… Il ne faut pas inciter les personnes à quoi que ce soit, et tout ça en restant, là encore dans le soft. Évite de faire du sensationnel, ou d’être trop dans la promotion. Le type de pub avec des couleurs partout, des flèches, des paillettes, du clignotant et surtout en gros, “Acheter maintenant”, “Order Now”, “uniquement ici”, tout ça ! On oublie.

Les emojis

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Voilà ça c’est toute ma vie. J’avoue sans honte que j’adore ça et que j’en use.

Dans ce lot, je pourrais quasiment tous les utiliser pour mes publicités Facebook et Instagram sauf un en particulier. Sauras-tu deviner lequel ?

La flamme… ! Eh oui ! Là encore, Meta ne veut pas de sensationnel. Alors, on se calme sur les emojis dans les publicités. Tu devras éviter les sensationnels de type, feu, flamme, les points d’exclamations-emojis, et aussi tous ceux à caractères sexuels (je pense que tu les connais… c’est souvent des fruits et légumes) ?

Tu l’auras compris, il va falloir se faire violence. La publicité Meta et les emojis… c’est pas une grande histoire d’amour. Utiliser 5 emojis, c’est le grand max par pub. En fait, ce que Meta ne veut pas, c’est créer de la confusion. Alors, il faut rester objectif, il faut que ce soit clair, sans confusion possible.

Les Images

Les images dans un visuel publicitaire sont l’un des éléments fondamentaux. Tu peux, ne pas en utiliser, c’est-à-dire, qu’il est possible de mettre une photo de toi, ou bien une image libre de droits.

Sur les images libres de droits, c’est pareil, il va falloir faire attention aux droits. C’est un sujet que j’aborde très souvent dans mes accompagnements, et aussi dans la Level Up Facebook Ads. Ma formation en ligne.

Bien plus que les droits sur l’image, Facebook a des goûts très chastes. Il faut absolument éviter d’y insérer des images représentant des parties du corps humain, surtout les fesses, des abdominaux, une poitrine. On oublie aussi les avant/après. Cela peut paraître une évidence. Mais, c’est à garder en tête et il est indispensable de faire une lecture attentive de ta publicité, par exemple, si tu es dans le sport ou l’habillement. On ne voit pas ce que la machine va comprendre, d’où l’importance de connaître les règles publicitaires et de prendre du recul.

Page de destination

On a fait le tour de la forme. Mais pour le fond, parce que oui ! Tu fais de la publicité pour amener les utilisateurs à une action, et tu vas les rediriger vers une page de destination. Ça aussi, c’est l’un des piliers d’analyse chez Facebook. Tu ne penses pas que tu vas berner Meta comme ça.

Et sans vouloir le berner, pense bien à vérifier ton lien avant de l’incorporer à tes publicités Facebook, ou Instagram. Ce lien ne peut pas rediriger vers un téléchargement. Si par exemple, c’est pour le téléchargement de ton freebie, tu dois passer par une page web, avec un bouton de téléchargement par exemple.

Tu ne pourras pas rediriger vers un autre réseau social non plus. Bref, redirige vers une page de ton site, et ! Assure toi que ton site soit optimisé et de confiance. Aussi, côté technique, si comme moi, tu as le sens du détail et voir des URL toutes moches, toutes longues, ça te donne la chair de poule, eh bien dans la publicité Facebook et Instagram, il va falloir te faire violence, oublie l’utilisation des outils réducteurs de liens.

Faire de la publicité en toute confiance

J’espère que je ne t’ai pas sapé le moral, ni même quitté l’envie de te lancer dans la publicité Facebook & Instagram.

Car, comme je te l’ai dit, c’est souvent subtil, on peut aussi passer à travers les mailles du filet. Puis, au final, c’est comme partout, plus tu te “comporteras” bien, plus l’algorithme saura être, plus ou moins indulgent. Si tu essaies sans cesse de faire une publicité avec un visuel incluant une photo représentant un corps humain, rempli d’émojis avec en gros ACHETER pour renvoyer vers une page de destination contradictoire, là ! Tu joues avec le feu.

Mais si tu gardes en tête ces bonnes pratiques, et que de temps en temps (je dis bien de temps en temps) tu glisses un tutoiement, le risque de publicité rejetée et de compte bloqué sera moindre.

Pour t’aider, je t’ai concocté un guide résumant les 15 erreurs à éviter quand on fait de la publicité Facebook, spécial règles publicitaires. Tu peux le télécharger, l’imprimer, le garder sous le coude, l’accrocher au mur… Bref, comme tu veux, mais si tu évites méticuleusement ces erreurs tu devrais te faire aimer par Meta et optimiser ton budget publicité.

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