
Pourquoi Mathilde s’est lancée dans l’entrepreneuriat et a créé Sweet and Digital ?
J’ai commencé toute seule à l’époque, nos parcours, avec Anthony, ont été très différents.
Pour ma part, j’ai suivi un réel processus depuis mes études.
J’ai fait des études en commerce, en communication et marketing, je l’ai fait en alternance et pendant ma licence j’ai trouvé une start-up en fait qui m’a tout appris.
C’est là où j’ai j’ai vraiment appris le Community Management, la Communication et le fait d’être vraiment dans une start-up, d’être dans l’entrepreneuriat, ça m’a ouvert pas mal de portes et j’ai su que c’était exactement ça que je voulais faire.
En sachant que depuis le BTS, j’avais fait plein de projets de créations d’entreprise donc j’ai gardé tous ces dossiers. Ils sont toujours dans un coin chez moi d’ailleurs. Je savais que j’allais m’en resservir un jour.
Et puis avec Anthony, on est partis un an faire le tour du monde. Et c’est à ce moment-là qu’on a eu le déclic.
Cette envie de liberté, cette envie de découvrir le monde.
Dès qu’on est rentrés, je me suis tout de suite lancée en fait.
J’ai d’abord trouvé un stage, dans une start-up. D’autant plus, que la personne était une ancienne graphiste freelance, donc elle m’a donné pas mal de tips. Puis, on travaillait dans un incubateur, donc là j’ai vraiment rencontré d’autres entrepreneurs, qui m’ont donné pas mal de conseils également. Puis, à partir de ce moment-là, c’est allé hyper naturellement.
Tandis que Anthony ça a été le contraire lui, il était bien calé dans son job, il était chargé d’affaires dans le bâtiment. Donc rien à voir avec un business en ligne. Et pareil, le voyage : ça a été le déclic, mais il ne se serait pas lancé tout de suite tout seul. C’est vraiment lorsque moi je suis lancée et stabilisée, qu’il s’est dit : “bon ben là je vais démissionner ! Et je me lance à mon tour”
Le but étant de réaliser tous nos projets et tous nos rêves. Mais vraiment, ça s’est fait hyper naturellement en fait.
Votre déclic, a vraiment été le voyage et l’envie de créer vous-même, de ne pas revenir à votre vie d’avant ?
Oui ! Exactement. Et nous avons tous les deux, eu des mauvaises expériences dans le salariat donc ça n’a pas été très compliqué de prendre la décision.
Pourquoi Mathilde et Anthony ont fait le choix de s’associer dans l’aventure Sweet and Digital en couple ? Et non pas chacun de son côté ?
De la même façon, ça s’est fait très naturellement. Quand Anthony s’est lancé, quand il a démissionné, il n’y connaissait rien au business en ligne. Le marketing, la communication, c’était vraiment en terrain inconnu pour lui. Du coup, on souhaitait trouver un travail où on soit complémentaires, pour lequel on puisse allier nos compétences, en sachant que dans la communication, il est graphiste mais il y a plein de compétences qui se complètent, donc c’était le but : renforcer nos compétences pour pouvoir travailler avec nos clients ensemble.
Tout en sachant qu’on connaissait déjà le fait d’être 24 heures sur 24 ensemble, grâce au voyage. En travaillant tous les deux, c’est vraiment ce que l’on voulait faire, le fait de créer quelque chose tous les deux et pas séparément, que ce soit bien notre projet commun, pour tout partager de A à Z.
C‘est super intéressant, parce que travailler H24 avec quelqu’un, ça peut amener à des désaccords, à des visions différentes : je trouve ça génial. Mais ce n’est pas forcément pour tout le monde.
Effectivement, c’est une étape de plus, et on le savait très bien. Et ça ! C’est le voyage, c’est le fait d’avoir passé un an tous les deux, H24 ensemble, ça a été l’étape, on savait alors, qu’on était capable de se lancer dans l’entrepreneuriat ensemble après avoir fait ça.
Quand on est partis, on a pas mal de nos proches qui nous ont dit “mais il y a beaucoup de couples qui se séparent en restant autant ensemble, surtout pendant ce genre de voyages”. Et nous, on répétait, “bah c’est le test ultime”. Ça passe ou ça casse, et c’est le bon test. Et c’est passé ! Donc, je pense que l’on peut tout vivre ensemble et pour l’instant, ça se passe très bien, et c’est l’une de nos plus belles aventures.
Organisation et répartition des tâches, comment est-ce que vous répartissez les tâches internes ?
Comme je l’ai évoqué, le fait d’être hyper complémentaires dans nos compétences, et aussi et surtout dans tous les aspects de notre business en ligne. On connaît nos forces et nos faiblesses.
Puis, on utilise l’outil Notion, Nous avons un espace Notion en commun, sur lequel on met toutes nos missions, tout le calendrier éditorial, tout le contenu de notre site Web. Tout est en commun, et on sait les tâches que l’on a à accomplir.
On fait la même chose, pour l’agenda, on utilise Google Agenda et on a nos calendriers respectifs, et un calendrier commun et on peut se décocher l’agenda de l’un et l’autre.
Donc ça c’est super cool, on sait exactement où on en est, on sait qui a prévu quoi etcetera.

Puis, sur les différents aspects du business, par exemple sur la communication ; on communique beaucoup sur sur Instagram, notre canal d’action principal. C’est moi qui rédige le calendrier éditorial Instagram et ensuite je donne le feu vert à Anthony, et il passe à la suite.
Anthony fait alors toute la création.
De façon similaire, pour le contenu de notre newsletter, je fais la rédaction, puis Anthony met tout en page, et programme. Nous sommes également en train de faire la deuxième version de notre site web sweet and digital.com.
Encore une fois, je fais la rédaction, et Anthony fait la création.
Nous sommes vraiment complémentaires sur ces choses-là, et ça se ressent énormément envers nos clients, parce que maintenant mes clients sont également ses clients.
Les trois quarts des choses, on se les partage, pour les tâches, Anthony, c’est vraiment tout ce qui est création et moi plus la rédaction et stratégie.
Mais clairement, Notion et Google sont nos sauveurs pour notre organisation interne. On y note toutes nos petites choses, on coche nos cases d’actions, on se laisse des petits mots et ça ! même si on a le bureau à côté.
Mais on sait toujours où on en est.
Vous avez vraiment deux cerveaux au service de vos clients, c’est super chouette. Mais, est-ce que vous arrivez quand même à sortir du boulot ? Est-ce que ce n’est pas trop envahissant de travailler en couple ?
Alors, ça a été compliqué au début, surtout que lorsque je me suis lancée seule, Anthony faisait des grosses journées, il pouvait rentrer le soir à 21h.
De mon côté, je continuais de travailler et j’avais pris un mauvais rythme, je travaillais beaucoup trop.
Puis, lorsqu’il s’est lancé, il a connu, comme tout le monde, des débuts où le rythme est plus léger, on fait des recherches, on démarre dans l’entrepreneuriat et on sait certainement mieux couper quand il faut.
Quand on a des clients, c’est différent, il faut finir nos missions à temps, et j’avais tendance à déborder entre mes clients et notre propre business. Il y avait des soirs où on mangeait, puis je reprenais l’ordinateur jusqu’à 21h, 22h, 23h et le weekend c’était pareil. Au bout d’un moment, on a dit stop parce que c’était toujours plus de travail à la maison et il y avait plus que ça. On s’oubliait.
Maintenant on a mis des limites, maintenant qu’on est bien cadrés et structurés, on a mis des limites. Généralement vers 19h30 en coupe. En sachant qu’on est pas du matin, donc le matin généralement il y a pas trop de travail non plus.
C’est pourquoi, ça peut paraître tard 19h, 19h30, mais lorsqu’on ne travaille pas le matin, ça fait des journées assez légères.
Concernant le weekend, mis à part quand il y a des semaines ou des mois très chargés, on ne travaille pas les weekends et on s’autorise à aller se balader, se prendre une journée off et on travaille parfois que deux heures dans la journée et on prend du temps pour nous.
Tu dis “on s’autorise”. C’est un terme que l’on emploie peut-être trop, alors que nous sommes les décisionnaires.
Effectivement le fait de prendre un temps plus calme en semaine, c’est s’autoriser plus de liberté. On définit librement nos horaires, on peut ne pas travailler le samedi le dimanche ou le contraire. Travailler quatre jours par semaine si on le souhaite.
Exactement, tant que le travail est fait derrière, on s’autorise” tout, au ryhtme que l’on veut.
Oh oui ! Pour l’histoire, lorsque j’ai commencé, le premier livre que j’ai lu, c’est “Miracle Morning”.
Ça m’a clairement déstabilisée, pendant au moins six mois, je me sentais hyper mal, parce que j’essayais de me lever à 6h du matin, de faire cette fameuse morning routine et en fait, un matin, je me rappelle, je lisais mes 10 pages du jour, et je me suis endormie sur le livre.
Et là, je me suis dit “il y a un souci”. Je culpabilisais de voir tous ces entrepreneurs qui réussissait à faire tout ça.
De fait, que Anthony se lance avec moi, ça m’a pas mal aidé à déculpabiliser parce que lui, n’est pas du tout comme ça.
Anthony, il n’y a pas de Miracle Morning, ni rien de tout ça. On assume d’être tous différents et on peut très bien réussir en travaillant le soir.
Les difficultés qu’ils ont rencontrées en travaillant en couple
La plus grosse difficulté, justement, c’est de définir un équilibre pro et perso. Car, le pro peut vite empiéter sur le perso. C’est pour cela qu’on utilise des limites. Je ne parlerais pas de règles, nos journées ne se ressemblent jamais.
Mais, cette limite de finir à telle heure pour manger, regarder Netflix le soir et le weekend, bouger, faire autres chose une à deux fois par semaine, etc. C’est primordial.
Sinon, je pense qu’on oublie vite le couple, après une autre difficulté, qui peut se voir au quotidien, c’est quand l’un est stressé ou l’autre est énervé.
Lorsqu’on est tout seul devant son ordi, et l’autre l’autre il peut le prendre pour soi en fait quand on s’énerve, alors que pas du tout !
Mais le fait, d’avoir une personne stressée et énervée à côté de soi, c’est difficile.
C’est pourquoi, il faut éviter de le prendre pour soi, il faut communiquer. On essaie de ne pas se parler, parce qu’on sent que ça pourrait exploser.
On essaie plutôt de prendre du recul, sur cette situation, ça peut être compliqué mais ça existe et comme dans tous les couples, que ce soit pour le pro ou le perso, il faut savoir relativiser et communiquer.
Le dernier point, je dirais que parfois, il est difficile de rester focus.
Certains fois, on a pas envie de travailler, on est pas dans le mood, on arrive pas à être créatif, on a besoin d’autres choses.
Est-ce que ce n’est pas trop difficile de ne pas trop “s’engrener” justement ? Dans les moments de démotivation, ou de flemme.
Justement dans ces moments-là, c’est plus des moments de folie.
Des moments où l’on a envie de s’embêter l’un l’autre. Et ça peut arriver à un moment où tu as besoin de rester focus. Dans ce cas, tu mets tes écouteurs, tu essaies de ne pas l’écouter.
Généralement, ça passe et, ces moments de folie ou ces moments de stress, on les a en même temps. Donc, on arrive à se comprendre, mais c’est vrai, que parfois, on a du mal à rester focus parce que l’un, a un moment de folie ou juste l’envie d’embêter l’autre, de mettre la musique, ou de chanter.
Effectivement, vous vivez ensemble, vous travaillez ensemble et vous travaillez dans la même pièce.
Oui ! et depuis que l’on a nos clients en commun, on essaie de s’organiser dans le travail. Et de savoir, que l’on est organisés, on peut se permettre ces petits moments de folie. Et on voit lorsque l’un n’est pas motivé, on sort, on fait autre chose, et on revient après à notre structure et organisation.
Quels sont les avantages à travailler en couple ? ou des avantages insoupçonnés ?
Insoupçonnés, je ne dirais pas. Car on avait déjà vécu H24 ensemble pendant le voyage.
Mais, nos difficultés sont aussi nos avantages, car on peut aussi se soutenir mutuellement, les jours de stress ou de colère, les fameuses montagnes russes émotionnelles.
Lorsqu’on est seul, il y a personne sur qui compter et notre cerveau il peut un peu vriller, tandis que là, on peut on peut être ensemble dans ces moments-là.
Cela, pour moi, c’est inestimable. Notre complicité s’est également renforcée car on partage tout, de nos clients, nos missions, nos quotidiens, le pro et le perso. Et même si des fois, on a nos moments de folie, c’est un partage de chouettes moments et on partage surtout le même rêve.
Le même rêve, les mêmes projets, les mêmes valeurs !
Donc, c’est plutôt chouette. Pour moi, il n’y a que des avantages, ceci dit, je pense, qu’il y a des personnes qui sont faites pour travailler ensemble, et d’autres non.
Parfois, ça marche en relation amoureuse, mais ça ne marche pas forcément dans le pro.
Il faut donc connaître ses forces et faiblesses et connaître les forces et faiblesses de l’autre, mais vraiment le point de clé c’est la communication et l’écoute, il n’y a pas de secret.
Les conseils de Mathilde pour entreprendre en couple
En tout premier, bien connaître son couple. Être sûr de soi, car on prend le risque de tout faire capoter sinon au niveau du pro, et au niveau du perso. Bien se connaître soi-même, bien se connaître son partenaire et connaître son couple.
Ensuite, bien délimiter son espace de travail, donc chacun son bureau.
Nous, on est à côté, mais on a chacun nos bureaux, chacun notre trace de travail.
Anthony est bien plus minimalisme, personnellement j’aime bien avoir mes petites photos, mes petites couleurs un peu partout, lui il est plus soft.
Je conseille vraiment, d’avoir son espace de travail, dans le but de séparer la vie pro et la vie perso.
Le pro va forcément empiéter sur sur le perso et donc, il faut vraiment fixer des limites à ce niveau-là, se dire : on travaille jusqu’à telle heure et après on profite de notre soirée.
Idem, pour le weekend ou tout autre jour, définir un moment rien qu’à nous et faire des choses ensemble.
Prendre du temps prendre pour soi, aller se balader, faire à manger ensemble, des petites choses de la vie toute simple mais des petites choses du quotidien qu’il ne faut pas oublier ou négliger.
Communiquer, on en revient toujours à ce point-là, mais c’est hyper important de le rappeler car beaucoup de personnes ne communiquent pas. Se parler sincèrement, ça vaut en couple ou en duo avec un autre partenaire, dans tous les cas ces conseils s’appliquent aux deux : la communication et l’écoute c’est hyper important.
Pour l’anecdote, j’ai demandé tout à l’heure à Anthony quels seraient ses conseils pour entreprendre en couple, et il m’a répondu “faites l’amour pas la guerre”
Et c’est exactement ça ! Et il faut relativiser, se connaître, faut prendre du temps pour soi prendre, prendre du temps pour soi seul aussi.
Nous deux, on a l’habitude de faire vraiment tout ensemble, mais c’est aussi important de s’octroyer du temps seul.
Nous avons donc beaucoup parlé sur le fait de communiquer et ça tombe bien, parce que c’est votre spécialité avec vos clients, vous leur apprenez à communiquer. Donc, si je suis une entreprise et que j’ai envie de travailler avec Sweet and Digital, comment je fais ?
Comment travailler avec Sweet and Digital ?
Avec Sweet and Digital, il y a deux pôles, il y a la communication et le graphisme.
Pour le pôle communication, c’est centralisé sur les réseaux sociaux. Le but est de développer sa visibilité sur les réseaux sociaux ; ça peut être par le biais d’une stratégie digitale, où Anthony fusionne avec moi pour faire une stratégie digitale complète avec la communication et l’identité visuelle.
Aussi, pour la communication, ça peut être la délégation complète des réseaux sociaux, ou seulement la création de contenu. Alors, on travaille vraiment en duo.
Moi, je rédige et Anthony va créer les visuels mais je peux également reprendre la création de visuels.
On fait vraiment marcher nos deux cerveaux sur cette prestation.
Il y a aussi le pôle graphisme et design. On parle alors de création d’identité visuelle, qui peut s’implémenter à la stratégie digitale.
Il y a la création de support de communication, qui se complète également avec la communication générale.
Puis, on propose également une plus petite prestation, pour les personnes qui ont besoin d’une mascotte ou d’une illustration. Très souvent, pour des personnes qui n’aiment pas se montrer, ou qui souhaitent dynamiser leur communication ; Anthony propose des illustrations personnalisées, soit à l’effigie de la personne, soit par le biais d’une mascotte totalement imaginaire.
Parfait pour créer un petit plus, un petit bonus, et dynamiser leur communication. Ce sont vraiment des services complémentaires, on travaille ensemble sur nos services, même si on a nos champs de compétences.
Enfin, nous avons un troisième service qui s’appelle Sweet Template. C’est une bibliothèque de template, sous le format Membership, pour communiquer sur les réseaux sociaux.
Conçu pour les personnes qui ont un petit budget, ou bien qui ne souhaitent pas déléguer et qui ont envie de faire les choses eux-mêmes, et qui parfois ne sont pas créatifs ou qui n’arrivent pas à créer.
Où retrouver Mathilde et Anthony pour profiter de leurs expertises ?
Comment travailler avec Sweet and Digital ?
On peut retrouver Sweet and Digital sur Instagram pour découvrir leur univers fun. C’est là où ils communiquent le plus souvent, mais ils ont aussi un super site web, pour y découvrir également Sweet Template.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à faire un appel découverte avec Mathilde et Anthony pour exposer vos besoins 😉
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